Radical changement de registre, mais la virtuosité caractéristique d'Alain Fleischer remplit ces deux œuvres apparentées et pourtant dissemblables. Si je ne retrouve pas dans ces récents ouvrages la densité et l'élévation de pensée de La hache et le violon (Seuil, 2004), peut-être est-ce que je fus alors ébloui et que les illuminations détestent se répéter.
L'amant en culottes courtes séduit par son côté concret, quotidien, incarné. Il faut dire que ce Casanova de treize ans n'a que trente et un jours (31 !) en terre britannique pour mener ses rêves érotiques à leur consommation et même à leur inflation. Pas de temps à perdre. Dès qu'il ose, et cela survient vite et souvent, il obtient la collaboration espérée. Tant pis pour la surveillance exercée par une pension pourtant rodée à l'effervescence des pubertaires. Tant pis pour les sept années d'ant . . .
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