Sans être un sujet tabou, on peut dire que la violence des hommes est un sujet délicat. Si on veut en parler autrement que pour la condamner de façon primaire, s'entend. Aussi Jean Monbourquette sent-il qu'il ne peut faire l'économie du credo qu'on attend de lui et qu'il annonce dès son introduction : « D'entrée de jeu, je m'oppose radicalement à l'usage de la violence-agression à l'endroit des femmes, des enfants, des hommes et même des animaux ». Cela étant posé, espérons qu'on pourra entendre le reste de son propos avec ouverture. Les hommes ont un rapport particulier à la violence, et ce n'est pas en les culpabilisant qu'on les aidera, ni qu'on aidera leur entourage. Monbourquette fait aussi remarquer que le mot violence peut avoir un sens positif en français (par exemple « la violence des désirs ») que l'on a tendance à oublier parce qu'il est ignoré des médias . . .
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