Les adultes ont trop longtemps passé sous silence les petites violences qu’exercent les enfants contre leurs semblables. Comparés aux « problèmes des grands », que représentent en effet les jambettes, les chapardages, les railleries et les bagarres de cour d’école ? Mais depuis une dizaine d’années, l’ampleur du taxage et la médiatisation du suicide de jeunes victimes de harcèlement ont poussé les responsables du milieu scolaire à instaurer des mesures visant à contrer le « bullying ».
La violence à l’école n’est pas un jeu d’enfant, une initiative du Regroupement provincial des maisons d’hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale, a été élaboré par une psychologue. Il offre une définition claire de la violence qui permet de distinguer la stratégie perverse de la simple impulsivité, le calcul de l’émotion forte, l’agresseur de la victime en plus de proposer une grille d’analyse qui servira à traiter n’importe quelle situation de violence. Un exemple complexe tiré de la réalité, qui semble au départ confus et inextricable, sert tout au long de l’étude à illustrer comment les enseignants devraient intervenir.
Vite ! Que l’on mette ce livre entre les mains de tous les intervenants qui gèrent des rapports de force entre enfants et tentent d’en limiter les conséquences malsaines.