Prolifique professeur d’histoire littéraire et intellectuelle à l’Université Laval, Jonathan Livernois s’attaque avec son plus récent essai à un gros morceau de l’histoire politique du Québec. « Roi-nègre » au service des capitaux étrangers, petit potentat de l’Assemblée nationale, éteignoir initiateur de la Grande Noirceur, les épithètes accolées à Maurice Duplessis sont nombreuses, mais masquent trop souvent un fait important : si l’homme a officié autant de temps à la barre de la province, en maître chez lui bien calé dans le fauteuil du Salon vert, c’est qu’il a ét . . .
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