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NUIT BLANCHE

Perçus comme des indices sur notre origine sociale, les prénoms peuvent engendrer une forme de déterminisme. Signes de bon goût ou de « déficience de culture », ils donnent souvent l’impression de nuire à l’égalité des chances.
Aussi, quand on s’appelle Kevin et qu’on travaille dans le milieu culturel parisien (pour une radio publique), ce prénom devient un stigmate, il contribue à développer « un méchant complexe ». Le dédain perçu chez les autres peut-il nous amener à nous venger de ces prétentieux remplis de préjugés ? C’est en tout cas ce que fera Kevin, le héros fataliste mais tout de même combatif de Iegor Gran.
Notre héros, qui en a marre d’être regardé de haut, attaquera la vanité de ses proies en se faisant passer pour un éditeur nommé Alexandre Janus-Smith. Sympathique, plutôt cultivé et passé maître dans l’art de flatter, cet homme rencontré au Salon du livre connaît . . .

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