Une fête costumée à Paris, où le déguisement de chacun doit évoquer une station de métro. Amusant, jusqu’à ce qu’un des invités ne se tue en tombant du balcon du quatrième étage. Dans ce thriller philosophique, le fantastique côtoie la folie et l’implacabilité du destin voisine la recherche du salut.
Dans La puissance des ombres, Sylvie Germain privilégie en effet le mélange des genres. L’écrivaine du pardon et de la rédemption, née en 1954 à Châteauroux, a publié plus de 35 titres, romans et essais, presque tous marqués par une interrogation sur le sens des souffrances humaines. En exergue, elle cite cette fois Pascal, avec ô combien de pertinence : « Quelle chimère est-ce donc que l’homme, quelle nouveauté, quel monstre, quel chaos […], gloire et rebut de l’univers ! »
Dès les premières pages, la romancière brouille les cartes. Elle s’amuse à présenter ses personnages plus ou . . .
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