Ozias Leduc et Paul-Émile Borduas, deux artistes apparemment aux antipodes et pourtant apparentés par de nombreux liens sous-jacents. Deux tendances dans lesquelles peuvent se reconnaître un auteur, et peut-être un peuple.
Dès la première phrase de ce texte, qui ne comporte aucun autre découpage que les césures marquées par trois astérisques, Étienne Beaulieu fait une promesse qui ne sera pas honorée : « Ce livre aurait dû parler de choses très ennuyeuses, mais il parlera finalement de femmes et d’amour fou. » En réalité, c’est seulement vers la fin du livre que sera évoquée brièvement une passion amoureuse dont l’auteur semble retenir un souvenir plutôt amer, puis à peine mentionné « un nouvel amour qui s’éveille ». Il est d’autre part assez paradoxal, sinon malhabile, de qualifier de « choses ennuyeuses » l’histoire de l’art en général quand les pages qui suivent en sont bel et bien partie prenante.
Toutefois, Beaulieu entra . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion