Aller au contenu
Mode lecture zen

NUIT BLANCHE

Peut-on survivre à la peur ? À lire ce remarquable premier roman de Raymond Miot, La petite chambre, on répondrait oui. Cette réponse serait tout aussi positive venant de ceux et celles qui, comme lui, ont vécu sous un régime répressif ou sous la menace de quelconques groupes qui, eux, ne peuvent survivre que grâce à la frayeur qu’ils imposent aux autres.
Raymond Miot, Haïtien, fils de médecin, a vécu son adolescence sous la dictature de François Duvalier. Il a supporté un tourment quotidien, cherchant les motifs qui pourraient expliquer le fait que sa famille fut visée par les sbires du dictateur et menacée d’emprisonnement ou de mort. Dans un style captivant qui nous maintient cloués aux quelque 175 pages de ce roman rédigé à la première personne, l’auteur nous entraîne dans ses réflexions et ses souvenirs. Si ce texte est une œuvre de fiction, il repose néanmoins sur . . .

Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ?

Enregistrement