Mai 1918 : Dr. Lesley Richardson est nommée médecin légiste de la Saskatchewan. Première femme à occuper ce poste, elle doit affronter certaines réticences. Le défi à relever est donc de taille, d’autant qu’un assassinat et la découverte d’ossements humains ne tardent pas à survenir…
La Grande Guerre n’est pas encore terminée sur les autres continents qu’en Amérique du Nord, la docteure bactériologiste Richardson, récemment entrée en fonction comme pathologiste à Regina, est confrontée à deux cas mystérieux propres à grandement solliciter son esprit d’analyse.
En effet, un fermier vient de trouver des ossements humains sur sa terre. Les policiers croient tout de suite qu’il s’agit de ceux de Lionel Sanschagrin, un Métis disparu depuis un an. Mais une partie des os manquent, ce qui en rend l’identification hasardeuse. D’autre part, la dépouille de Samuel Stein est découverte dans la forge de son oncle, Anselme Larson. Le jeune apprenti forgeron a été battu à mort, sans vraiment se défendre, ce qui reste étrange, étant donné sa réputation de bagarreur.
La nouvelle pathologiste se trouve donc devant deux énigmes à résoudre. Heureusement, elle peut compter, à divers degrés, sur l’aide et le soutien d’un certain nombre de personnes : d’abord Morley Vines, perspicace enquêteur pour le nouveau service de police provinciale de la Saskatchewan, également les agents Raphael et Riley, deux jeunes recrues au sein du même corps policier, auxquels s’ajoutent Lucinda, sa gouvernante (qui est en réalité bien plus que cela), Nokomis, son amie métisse herboriste, et Henry Kendall, intendant de sa propriété et ami. Forte de ces appuis, mais aussi et surtout de sa sagacité, Lesley Richardson contribuera largement à la résolution des deux enquêtes policières, dont les conclusions se révéleront plus qu’inattendues.
Pour créer son personnage de Lesley Richardson, Elisabeth Tremblay s’est inspirée de Frances Gertrude McGill qui, comme son alter ego romanesque, a joué un rôle de premier plan dans le développement de la médecine légale pour la police canadienne. Son roman, La pathologiste, est un ouvrage captivant, aux personnages bien campés. Il met en lumière les origines de l’expertise médicolégale au Canada.