Voyages dans le temps, colonisation de la Lune, communications par hologrammes, hypothèse de simulation (selon laquelle nous vivrions dans une réalité simulée par une intelligence supérieure)… L’autrice de Station Eleven (2014) se replonge dans la science-fiction en trouvant le moyen de rattacher son sixième roman à celui qui l’a tout juste précédé.
Le rattachement à L’Hôtel de verre (2020) se fait à travers les personnages de Vincent et de Paul Smith, qui effectuent ici un bref retour. Récit kaléidoscopique, La mer de la tranquillité se décline en plusieurs séquences temporelles dont le dénominateur commun est un étrange enquêteur nommé Gaspery-Jacques Roberts. La première séquence se déroule en 1912 et concerne un noble anglais de 18 ans, Edwin St. John St. Andrew, exilé au Canada après avoir tenu des propos insultants sur ses ancêtres lors d’un dîner. La . . .
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