Cofondateur avec Fabrice Masson-Goulet du site Poèmes sales, Charles Dionne publie pour la première fois sous l’étiquette du Quartanier, après avoir fait paraître à La Tournure D’espoir de mourir maigre (2013), qui avait été finaliste au prix Émile-Nelligan. La main invisible s’intéresse aux « trivialités » de l’individu moderne, pour reprendre le titre d’un fameux recueil de Michel Beaulieu dont on sent sous certains aspects l’influence. Bien sûr, à plusieurs années de distance, les référents ne sont pas les mêmes, mais ces deux poètes évitent chacun les hauteurs spirituelles pour tenter d’extraire de la banalité du quotidien la matière d’une poésie. Un quotidien, plus précisément, qui ne sort jamais de lui-même, engoncé dans sa mécanique journalière. C’est aussi dans la musique de ces textes narratifs, faite d’enjambements et d’ellipses, qu’on reconnaît . . .
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