François Ricard s’attriste. La littérature décline, croit-il, elle connaît une période sombre, elle n’est plus ce qu’elle était et « s’efface tout doucement de notre monde et de nos vies ». Ricard nous en propose une vision crépusculaire et nostalgique.
J’aime bien la nostalgie. En un sens, elle encourage. Elle témoigne de ce que la vie a quand même un peu de bon. La nostalgie a la couenne dure. Toutes les époques sont nostalgiques. Elles ont toutes été heureuses à quelque degré, en quelque chose. J’ai lu des nostalgiques de la Belle Époque, j’ai bavardé avec des gens qui s’ennuient de la Révolution tranquille, j’en connais qui regrettent les années 1970 comme il y aura, tout naturellement, des nostalgiques de l’époque laide et agaçante que nous traversons (CQFD : le pire s’en vient). Ricard prétend que les gens comme lui se font de plus en plus rares. On oublierait ce . . .
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