Dans son essai La grande crise, l’économiste James K. Galbraith affirme que la croissance soutenue qui a prévalu depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale n’est plus possible. Les forces économiques qui la supportaient sont épuisées. La dernière d’entre elles – les hypothèques risquées qui ont permis un temps de soutenir la construction et les dépenses – a conduit à la « grande crise », qui a eu des répercussions mondiales. L’importance de ces titres pour l’économie (regroupés dans des produits toxiques écoulés de façon peu scrupuleuse) explique peut-être que personne n’ait agi pour corriger la situation avant que la bulle éclate.
Aujourd’hui, les conditions ont changé : les prix des ressources ne peuvent que croître du fait de leur rareté ; les nouvelles technologies font disparaître des emplois qui sont peu ou pas remplacés ; les gouvernements veulent équilibrer leurs budgets pour des raisons politiques et idéologiques ; la richesse s . . .
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