Depuis longtemps, les épithètes se sont épuisées vainement à tenter de rendre justice aux photographies du couple Mia et Klaus. Privilégiant le plus souvent le noir et blanc, leurs albums forçaient l'agité à s'arrêter, à prendre conscience des horizons immenses comme des finesses de la fleur, à suspendre un instant toute fébrilité. Ce recueil va pourtant un cran plus profondément dans l'étreinte du regard sur la beauté : des textes lourds de pertinence et d'élégance viennent, en effet, accompagner et enrichir de leur sagesse souvent millénaire et de leur pertinence un superbe jeu de photographies choisies.
En agençant cette connivence du texte et de la photographie, Mia Matthes a situé au cœur de sa démarche la relation entre l'Être suprême et la beauté du monde. Ayant nommé Dieu, écrit-elle, « j'ai dit la mer et les ruisseaux, les fleuves, la vague qui déferle et le vent qui la pousse, les pluies de sable blanc et . . .
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