Philippe Delerm a une prédisposition naturelle pour le bonheur. Et il ne s’en cache pas. Il la revendique plutôt avec l’étonnement sans cesse renouvelé, l’humilité de qui sait la fragilité de toutes choses en ce domaine. Cette inclination, voire cette aptitude, ne repose pas sur la quête béate d’un impossible rêve, ni sur la recherche de quelque autre forme de convoitise qui incite à toujours vouloir davantage que ce que la vie nous offre ; le bonheur se conjugue ici au présent, dans le lent écoulement des jours justement. Lenteur et pr . . .
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