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Mode lecture zen

NUIT BLANCHE

Certains textes apparaissant en quatrième de couverture étonnent, parfois par l’enflure du propos, parfois par l’hermétisme qui s’en dégage et qui, sans doute, cherche à titiller l’esprit du badaud qui saute d’une couverture à l’autre comme on le fait, à d’autres moments, d’une plage d’un disque compact à l’autre. Ce livre vaut-il qu’on s’y arrête vraiment ? Qu’on y consacre quelques précieuses heures de nos vies déjà remplies par le trop-plein ou le vide de nos existences effrénées ? Sans nul doute. Le propos est d’emblée énoncé avec clarté, et la plongée qui s’ensuit ne décevra pas le lecteur attentif aux subtilités sociolinguistiques que l’auteur se plaît à dépeindre avec un plaisir constamment renouvelé, un plaisir méticuleux, voire malicieux dans sa recherche du détail qui transforme une banalité du langage en perle de culture. « Traquant les apparentes banalités de nos discours, nos . . .

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