Drôle d’histoire que celle de la bibliothèque de ce grand lecteur et amoureux fou des livres. De la bibliothèque comme œuvre singulière.
Après nous avoir entretenu de brillante façon sur le rapport aux œuvres littéraires et au livre lui-même, notamment dans le mémorable Une histoire de la lecture (1998), Alberto Manguel nous raconte ici le lien particulier qui l’unit à sa collection personnelle de plus de 35 000 livres. Comme l’indique le sous-titre de son dernier essai, l’épanchement nostalgique de Manguel à propos de sa bibliothèque est aussi l’occasion pour lui de quelques développements digressifs, toujours inspirés par ses chers grimoires.
Manguel avoue adopter une attitude possessive à l’endroit de ses livres : il écrit dans leurs marges ; il ne les prête pas ; il vit avec eux une relation affective, fusionnelle. Ses livres lui apportent consolation et réconfort, en tant que tentatives à la fois vaines et admirables d . . .
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