Quand la douleur emporte tout et que le corps ne tient plus la route, reste la poésie. Pour accepter, pour surpasser ce qui écrase, pour s’enfarger, tomber, se redresser. Pour s’élever plus haut.
Trois citations ouvrent le premier recueil de poèmes de Geneviève Dufour, autrice et performeuse de la relève de Québec. Les mots de Marie Uguay, d’Isabelle Dumais et de Frédéric Dumont invitent à entrer dans le mouvement, à aller vers l’extérieur. Un état d’éveil, de réception au monde, s’installe dès le premier poème, même si ce qui se présente est fait de larmes, de poussière, de lourdeur, de cris. D’entrée de jeu, la narratrice est bouleversée, bousculée par ce qui l’entoure : « tout est trop […] dehors cogne j’écoute ». C’est un peu le bruit de ce trop qu’elle fait défiler sous mes yeux, tout au long du recueil.
Le vertige du . . .
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