Ce n’est qu’en 2014, soixante ans après sa mort, que le cryptologue britannique Alan Turing sort de l’anonymat, grâce au film de Morten Tyldum Le jeu de l’imitation (Imitation Game), avec Benedict Cumberbatch dans le rôle principal, film qui sera couvert d’éloges dans de multiples festivals. Quelques années plus tôt, en 2009, le Suédois David Lagercrantz avait déjà publié une biographie de ce héros de la Seconde Guerre mondiale, parue il y a peu en français sous le titre d’Indécence manifeste.
Autant le romancier Lagercrantz que l’informaticien Turing ont un côté sulfureux qui ajoute un peu de piquant dans cette histoire. Si le Suédois a été conspué par plusieurs lors de la sortie de son dernier livre, Millénium 4, Ce qui . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion