« L’explosion est la meilleure métaphore que je puisse donner en ce qui concerne ma façon d’écrire », confiait le nouvelliste israélien à Gaëtan Brulotte à l’occasion d’un entretien qu’il lui accordait pour la revue XYZ en 2018.
L’auteur d’Un homme sans tête, Crise d’asthme et Au pays des mensonges vient de faire paraître un nouveau recueil qui confirme, si besoin était, le côté explosif de son écriture, autant pour les thèmes abordés que pour la façon dont il les traite.
Etgar Keret aime jouer sur la fragilité des frontières, comme l’illustre la nouvelle d’ouverture, « L’avant-dernière fois qu’on m’a tiré d’un canon », qui se déploie sur plusieurs registres : réaliste, fantastique et surréaliste. La nouvelle s’ouvre au moment où le narrateur est largué par sa femme. Chargé du . . .
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