Si le titre se veut provocateur, le recueil, lui, offre beaucoup plus : il est complexe et mesuré, tout en exprimant une recherche de l’harmonie et de l’acceptation de l’autre. Michael propose une réflexion sur l’homme et pas seulement sur le fait qu’il est lui-même homosexuel et membre de la Première Nation malécite, dont la réserve est située dans le Madawaska.
Michael tente avec un certain succès de faire face à sa vie en évoquant l’intimidation et le racisme dont il a été victime : « Je suis Malécite / Sans jeu de mots / Et ça fait mal avec le temps ». Ce court recueil se divise en trois parties : « Mère(s) », « Méduse » et « Boisé sucré ».
« Mère(s) » revient sur sa jeunesse d’une façon presque tendre. Toutefois, les mots sont durs, les faits aussi : « Je suis de nature empoisonnée / Je vis dans ce qui m’habite / L’incertitude » et plus loin quand il parle de . . .
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