Quelle est donc cette condition qui contraint la jeune Lady Charlotte Bell à vivre isolée depuis sa naissance, entourée de son père adoré et de domestiques aimants ? C’est la question qui nous poursuit, à la lecture de la première partie du roman qui en compte sept. Charlotte la pose, mais n’obtient que des faux-fuyants comme réponses.
Elle vit néanmoins heureuse et libre dans l’immense domaine de Faye, pétante de santé, animée par une intelligence vive et une curiosité intellectuelle hors-norme.
L’autrice terre-neuvienne d’Un parfum de cèdre (Flammarion, 2015) continue d’explorer le passé. Cette fois, elle nous invite chez un aristocrate de la fin du XIXe siècle, baron d’un territoire contesté situé à la frontière de l’Écosse et de l’Angleterre, espace désolé envahi par la lande et les marais. Un autre roman qui attache le lecteur à son fauteuil, tant par l’écheveau de . . .
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