Martha Jane Canary, dite Calamity Jane (1852-1903), est une figure légendaire de la conquête de l’Ouest. Ce n’est pas la première fois qu’elle inspire les écrivains, puisqu’elle occupe une place de choix dans les romans de Pete Dexter, Deadwood (1986), et de Larry McMurtry, Buffalo Girls (1990). Et pourtant, ce troisième roman de la Canadienne Natalee Caple ne donne pas l’impression de siffler un air connu.
Cela tient sans doute au dispositif narratif, qui a été attentivement élaboré. Caple fait alterner différentes séquences de récits, notamment celles concernant Miette (la fille de Jane) et Martha (Jane elle-même). La trame de départ est fictive : l’auteure imagine la quête entreprise par Miette pour retrouver cette mère qui l’a abandonnée alors qu’elle n’était qu’un bébé. Une quête menée à contrecœur puisqu’elle lui a été dictée par son p . . .
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