Depuis quelques décennies, l’engouement des Québécoises et des Québécois pour le pèlerinage à pied, notamment sur les chemins menant à Saint-Jacques-de-Compostelle, ne se dément pas. De nombreux récits de pèlerinage témoignent de cette popularité, mais jusqu’à présent aucune étude québécoise d’envergure n’a encore tenté d’en prendre la mesure.
Le sociologue, professeur émérite et marcheur expérimenté Michel O’Neill entend remédier à la situation. Conjuguant recherche documentaire, collecte de témoignages et observation sur le terrain, son ouvrage porte plus précisément sur ce qu’il appelle « le phénomène de la marche pèlerine », non seulement à Compostelle mais également au Québec.
Après avoir défini puis circonscrit ce qui distingue et caractérise la « marche pèlerine », O’Neill rappelle l’histoire du pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle de ses origines jusqu’à nos jours, en portant notamment attention à l’« un des catalyseurs du . . .
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