Depuis le temps qu’il observe la conduite du monde et qu’il coule, complice de l’instant, des jours lents à en consigner les manifestions les plus évidentes comme les plus discrètes, Patrice Desbiens est sans nul doute devenu l’ultime mémorialiste de la quotidienneté.
Avec des mots simples et un phrasé souple naviguant à vue entre bebop et cool jazz, la poésie de Desbiens, sous ses airs de comptines pour grands enfants délurés, amuse, (d)étonne et, au détour, laisse songeur autant qu’elle émeut.
En temps et . . .
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