Chacun des 35 portraits dessinés au fil des années, entre 1942 et 2009, par Pierre Vadeboncoeur, est d’une brièveté qui laisse sur sa faim. La publication de ces textes, regroupés dans un recueil intitulé on ne peut plus exactement En quelques traits par Lux éditeur, ne répond à mon avis à aucune nécessité. De quelque manière qu’on les considère, ils nous apprennent peu sur les apports positifs ou négatifs des personnalités évoquées et par ricochet sur l’histoire du Québec qu’elles ont pourtant contribué à faire dans les domaines de l’art, de la politique, du syndicalisme.
Ayant connu et même fréquenté un très grand nombre des personnes présentées dans ce recueil et rencontré au moins une fois d’aussi anciens personnages que Maurice Duplessis et Lionel Groulx, j’ai pu apprécier à sa pleine valeur la justesse et l’acuité de la perception de Vadeboncoeur du . . .
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