Sans conteste le recueil de textes le plus personnel qu’ait publié Philippe Delerm à ce jour, celui où il se livre le plus. Se rendant à La Rochelle afin d’assister à une représentation de La première gorgée de bière, Philippe Delerm évoque d’abord sa venue à l’écriture, les doutes autant que les espoirs, les premiers refus des éditeurs. Des questions surgissent : pourquoi est-ce que j’écris ? Pourquoi ai-je écrit ce que j’ai écrit ? Des questions représentant, plus que les réponses, la clé de voûte des textes rassemblés ici. Comme le titre l’indique, il y est beaucoup question de l’enfance, ce paradis perdu que l’on cherche à retrouver, à recréer par le regard et l’intensité que l’on met à vivre chaque instant. « L’écriture, souligne Delerm, est toujours la traduction d’un manque, d’une fêlure, une façon de déplacer les atomes de la réalité. »
Cette lente remontée . . .
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