Certains sujets paraissent inépuisables. Maurice Duplessis, figure emblématique de l’histoire politique du Québec moderne, a donné lieu à la publication de maints ouvrages sur ses années d’occupation sans partage du pouvoir (exception faite de l’élection de 1939, remportée par le Parti libéral d’Adélard Godbout). Qu’il s’agisse d’ouvrages à caractère scientifique, universitaire ou autre, d’une pièce de théâtre ou d’une série télévisée, ils ont sans doute tous contribué à conférer au personnage une stature surdimensionnée. Tous ont livré une version tantôt élogieuse, voire adulatrice, tantôt sévèrement critique de l’homme politique et de ses réalisations. Duplessis ne laissait personne indifférent. Mais tout n’a-t-il pas été dit, analysé, critiqué sur cet homme et son péché, la soif du pouvoir, qui dirigea sa province d’une main de fer durant trois mandats successifs ? Il faut croire que non. Et . . .
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