Comme le français a existé avant Le Petit Larousse illustré et Le Petit Robert de la langue française, les dictionnaires ont beau être parmi les premiers ouvrages que l’on consulte quand on se lance dans l’apprentissage d’une matière, leur conception survient tard dans l’étude du sujet traité.
Il faut avoir balisé, analysé et décrit un sujet – ici l’histoire matérielle du livre chez nous – avant d’en circonscrire la trajectoire chronologique, ce qu’a fait pour l’époque moderne, sous la direction de Jacques Michon, le Groupe de recherche sur l’édition littéraire au Québec (Université de Sherbrooke), fondé il y a une quarantaine d’années, en produisant les trois tomes de l’Histoire de l’édition littéraire au XXe siècle au Québec (Fides, 1999, 2004, 2010). On y décrit le mouvement général . . .
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