« Chronique de la trentaine en 200 soupers, 220 bouteilles de vin, 120 crèmes antirides, 3 enfants, 4 déménagements, un vol, un carnaval, une migration, et 1500 remises en question. » Autant dire qu’avec un programme pareil, on ne risque pas de s’ennuyer Les anecdotes fusent, les répliques sont lancées, les réflexions tantôt ironiques, tantôt comiques, abondent. C’est donc en 200 soupers très fidèlement rapportés que Diane Bérard et Martine Turenne nous racontent leur amitié qui se concrétise chaque mercredi soir par un duo de filles cocasse : ces deux-là ont décidé de prendre la vie avec le sourire, qu’il s’agisse de discourir sur la dernière crème antirides, sur la crise d’identité du mâle québécois, sur la carrière des femmes ou sur la nécessité pour un enfant de disposer d’une cour de 600 hectares en banlieue pour s’épanouir. Trouvaille originale que la manière d’introduire chacun des sacro-saints soupers du mercredi : en début de chapitre, les « filles » indiquent systématiquement le lieu, la date, le menu, le nom du vin consommé ainsi que le nombre de suspensions de discussion causées en général par le chahut des enfants. Le cadre tant gustatif qu’auditif est posé : ouvrez grandes les oreilles, messieurs, et découvrez tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les soupers de filles sans avoir jamais osé le demander.
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