Le poète franco-ontarien tente – comme à son habitude – de comprendre ce qui relie le sens de notre vie à la nécessité ou à la volonté d’écrire de la poésie. C’est dire que nos errements existentiels peuvent correspondre aux trébuchements propres à l’acte poétique…
Et la vie pourra même lui apparaître dominée par l’absence de tout ce qui peut lui donner sens et présence, et nous sembler même située par-delà la prise de conscience de l’absurdité… « On est le 11 novembre / la journée des morts et / on se frotte contre le frette / pour se réchauffer. / […] On est des cadavres encore fumants. »