Avec seulement deux romans à son actif, Deni Béchard jouit d’une réputation d’écrivain établie et plus qu’enviable. Vandal Love ou Perdus en Amérique, sa saga transaméricaine, a remporté en 2007 le Prix du Commonwealth alors que Remèdes pour la faim, publié en 2013, s’est attiré une sympathie critique et publique unanime. On le savait également journaliste, globe-trotter et aventurier, ce que confirme Des bonobos et des hommes, traduction française d’Empty Hands, Open Arms, sorti aux États-Unis en 2013. Un ouvrage sur fond de militantisme écologique, à mi-chemin entre le récit de voyage, l’enquête ethnologique et la synthèse d’histoire politique.
Après des mois de recherches et de lectures portant sur les bonobos, ces singes partageant 98,6 % de leur ADN avec celui de l’être humain, à la suite de plusieurs conversations avec Sally Jewell Coxe . . .
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