Le roman de Daniel Defoe, Vie et aventures de Robinson Crusoé (1719), a donné lieu à d’innombrables réécritures et adaptations. Aussi le considère-t-on à l’origine d’un mythe littéraire qui semble intarissable.
Après Jean-Paul Engélibert en 1997 (La postérité de Robinson Crusoé. Un mythe littéraire de la modernité 1954-1986), Alain Vergnioux entend donner une idée de la fascinante adaptabilité des robinsonnades. À cette fin, il a retenu une dizaine d’œuvres qui sont à ses yeux parmi les plus significatives. D’abord au tournant du XVIIIe et du XIXe siècle, l’Émile (1762) de Jean-Jacques Rousseau de même que les romans Le nouveau Robinson (1781) de Joachim Heinrich Campe et Le Robinson suisse de Johann David Wyss (1812) « opèrent la mutation pédagogique moderne du récit ». L’adversité à laquelle font face . . .
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