Il y a quelque temps, j’ai rêvé de Nelly Arcan. Elle se présente sur un plateau de télévision vêtue d’un tailleur Chanel noir et d’un chemisier ivoire boutonné jusqu’au cou, les cheveux libres et le même regard désemparé. Malaise. Qu’est-ce que le pou (c’est ainsi que Nelly Arcan désigne l’animateur de Tout le monde en parle dans sa nouvelle « La honte ») et le fou, le journaliste et l’humoriste, vont bien pouvoir lui dire s’il n’y a plus de décolleté sur lequel s’épancher ? Lui parler de littérature ? Allons, un peu de sérieux ! Réduits à quia, ils pérorent à qui mieux mieux en se fondant dans le rêve, lequel renvoie à une interview humiliante d’Arcan à Tout le monde en parle, et à la sécheresse de cœur des quatre hommes présents devant celle qui se noie.
La littérature est un chemin p . . .
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