Le cinéaste et écrivain Jacques Godbout est indéniablement un monument de la culture québécoise. De 1956 à aujourd’hui, les livres et les films « onéfiens » qu’il a signés se comptent par dizaines. Quand, octogénaire, il s’assied pour écrire ses mémoires, on se dit qu’il en aura, des choses, à raconter.
Il en a beaucoup, effectivement : les voyages et séjours à l’étranger de Godbout, de l’Éthiopie à la Chine en passant par la Californie et presque tous les coins de l’Europe, donnent le tournis. Quant à ses productions littéraires et cinématographiques, elles sont scrupuleusement inventoriées, avec chaque fois un contexte de création qui intéressera sûrement ses aficionados et ses futurs biographes. C’est d’ailleurs le fil conducteur que l’auteur a décidé de se donner : raconter sa vie « à partir de [s]es livres et de [s]es films, rassemblés par ordre de parution sur une étagère de [s]a bibliothèque . . .
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