Il faut reconnaître à l’auteur une certaine audace. Six ans seulement après son arrivée au Québec – il est né au Togo –, il nous propose sa vision de la langue parlée ici et de son avenir.
Ancien journaliste, détenant une formation en sociologie, Radjoul Mouhamadou est inscrit en études internationales à l’Université Laval. Il avoue son amour pour le Québec, il s’est imprégné des auteurs d’ici, il a fait ses classes, c’est indéniable. En exergue de son livre, on retrouve un extrait de la chanson « Un beau grand bateau », écrite par Denise Boucher pour Gerry Boulet, et, en épilogue, il mentionne qu’il a « tripé ben raide » sur « Un peu plus haut » de Ferland, interprétée par Ginette Reno.
Il veut convaincre les Québécois de faire la paix avec leur manière de parler que d’aucuns décriront comme une version abâtardie du français originel. C’est . . .
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