Troublantes, envoûtantes, c’est le moins qu’on puisse dire des neuf histoires réunies sous le titre Couleurs de l’adieu, de Bernhard Schlink, dont la notoriété n’est plus à faire.
Chacune des nouvelles du présent recueil révèle la fragilité et la complexité de l’âme humaine. Elles abordent, une fois de plus, les rapports amoureux sous différents angles, soulèvent plus de questions qu’elles n’apportent de réponses, les questions d’ordre éthique se prêtant davantage à la réflexion qu’aux interdictions. Sans jamais porter de jugement sur ses personnages, qui tantôt se remémorent un souvenir, un événement marquant de leur vie qui a modulé la courbe de leur existence, Bernhard Schlink cherche plutôt à nous démontrer qu’il n’y a chez l’humain ni grandeur ni bassesse, ni courage ni faiblesse, mais une inextricable gamme de sentiments qu’il n’est pas toujours facile de démêler.
La première . . .
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