Autoproclamé « technicien-coiffeur », Bertrand Laverdure revêt entre autres chapeaux ceux de poète, de romancier et de blogueur. Imperméable aux conventions et peu soucieux des pratiques à la mode, l’écrivain préfère ramer à contre-courant. C’est du moins ce que donne à penser son dernier livre, un essai à la forme unique en son genre, une bien drôle de bibitte, comme on dit. En l’an de grâce 2115, un cyborg écrivain de première génération doit enseigner la mort à un spécimen de l’espèce T*****-*****-879, modèle de robot dernier cri « né » des avancées en intelligence artificielle. Si les prémisses adoptées suggèrent une fiction d’anticipation, « doctor death » propose également une leçon d’anthropologie, de philosophie et de littérature, un petit manuel à l’usage de l’humain 100 % organique.
Campé à l’ère du capitalisme numérique, l’univers dystopique de Laverdure joue à fond la carte de la robotisation de l’homme, amorc . . .
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