Dans son dernier roman, Hugo Hamilton aborde une fois de plus les thèmes de l'identité et de l'appartenance. Ceux qui ont lu ses deux récits autobiographiques, Sang impur (prix Femina 2004) et Marin de Dublin (2007), savent qu'il s'y connaît en la matière, lui dont le père, un farouche nationaliste irlandais, interdisait à sa famille de parler anglais à la maison par fidélité patriotique. Dans Comme personne, il reconstitue le passé de Gregor Liedmann, un homme taraudé par l'incertitude de ses origines.
Les premières pages nous plongent dans les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale, dans un Berlin à feu et à sang que la population tente de fuir par tous les moyens. Dans cette cohue, on suit une jeune femme qui a perdu son fils de trois ans dans un bombardement. Son père, qui l'aide à fuir la ville, lui confie . . .
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