Comment réagiriez-vous, fille unique, orpheline de mère, si un jour de novembre – alors que votre père vient de vous transmettre sur votre cellulaire des photos de la Floride où il dit être parti en voyage – vous receviez un appel de la maison funéraire vous demandant d’aller chercher l’urne contenant ses cendres ?
Une autre de ses mauvaises blagues, de se dire la quinquagénaire qui n’a jamais apprécié l’humour de son père, lequel, entre autres excentricités, lisait jadis à l’enfant des modes d’emploi en guise de contes. À cette tension entre eux s’était ajoutée la déception du père, ingénieur passionné, de voir sa fille choisir la comptabilité plutôt que de suivre ses traces. En dépit de ces divergences, père et fille s’aimaient tendrement sous le couvert d’une grande pudeur. Cette pudeur qui se dissimule sous un humour loufoque tout au long du roman. En effet . . .
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