Initialement, la Charte de la langue française devait promouvoir l’épanouissement du français au Québec, notamment dans l’affichage commercial, mais aussi en incitant les enfants de l’immigration (sauf les anglophones et leur famille) à fréquenter l’école francophone.
Cette mesure juridique d’intégration était rendue nécessaire puisque de son côté, le gouvernement fédéral n’avait jamais pu empêcher l’anglicisation du Québec, ni du Canada. Or, la Charte de la langue française a souvent été affaiblie par les tribunaux qui appliquaient à la lettre les lois fédérales, la Loi constitutionnelle de 1982 et la Charte canadienne des droits et libertés. Dans les 26 causes étudiées ici, ce sont des juges non élus qui ont invalidé la « loi 101 » ou forcé sous de multiples prétextes son affaiblissement alors qu’il s’agit pourtant d’une loi votée par nos élus à l’Assemblée nationale du Québec. L . . .
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