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NUIT BLANCHE

Un soir, Kaï se fait violer par un groupe d’hommes. Elle revient à la maison, « écorchée ». Comment son mari, qui est le narrateur, peut-il réagir face au viol de sa compagne ? Que peut-il faire et dire quand le moindre de ses gestes et chacune de ses paroles sont susceptibles de heurter la personne aimée, d’exacerber sa souffrance ? Le réconfort est-il possible ? Comment, en étant soi-même un homme, rétablir les liens brisés avec la victime ? Car la nuit est longue, premier roman de Sophie Bérubé, raconte cette impuissance en nous plongeant dans la subjectivité de Christophe.
Partagé entre le désir morbide d’en savoir plus sur ce qui s’est passé et la volonté de « libérer [Kaï] de son cauchemar », Christophe choisit d’ignorer sa propre souffrance. Il se lance, comme Shéhérazade, dans une série d’histoires, brodant des récits autour du passé de leur couple. Son but . . .

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