Les quatorze textes qui composent ce recueil parlent des cheveux et de la pilosité, démontrant toute l’importance accordée à ceux-ci par autant de collaboratrices et collaborateurs.
On pourrait penser qu’un livre focalisant le propos sur la chevelure sera superficiel, mais c’est tout l’inverse : les sujets abordés dans Capillaires vont de l’identité de genre à la peur de vieillir ou de mourir, en passant par les gestes et les convictions politiques. S’il y est souvent question d’apparence, les idées avancées n’ont rien de frivole.
« Avec ces fils de ma tête, comme des liens qui se cassent. Je broderai l’amertume, la confusion, l’impasse d’une identité qui aurait pu et peut-être qui aurait dû. Une identité que je cherche, que j’ai cherchée. » (Normagie, « La tapisserie ».)
Parfois autobiographiques, parfois poétiques, toujours pertinents, les textes qui composent ce recueil sont profondément intimes. Ils nous donnent l’impression de . . .
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