Dans Bonsoir la muette, France Martineau nous livre l’histoire épouvantable de France, la fille qui tentait désespérément de s’effacer d’une vie familiale toxique et de la femme qu’elle est devenue, qui s’étourdit dans son travail de peur d’avoir le temps de se souvenir. Dans son premier roman autofictif, l’auteure, professeure à l’Université d’Ottawa et chercheuse de renommée internationale, renoue avec une enfance dénuée d’amour maternel ou paternel.
Réunis au chevet de leur mère M. mourant d’emphysème, les frères et sœurs de France ne s’accordent le droit de vivre cette fratrie que depuis l’agonie de M., dernier épisode d’une relation amour-haine entre M. et P. dans laquelle les enfants ont été exclus depuis leur naissance. Libératrice du joug de cette relation équivoque, la mort de M. délivre avec elle le flot d’encre dévastateur du témoignage de France . . .
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