Intrigué par le titre – preuve que cela compte –, puis par le point de vue des éditeurs – on finit toujours par le lire –, je me suis plongé dans ce recueil de neuf nouvelles, premier livre publié par Karen Köhler, actrice, illustratrice, auteure de pièces de théâtre, peut-on également lire sur la quatrième de couverture.
Difficile de ne pas être dubitatif devant pareille déclinaison quand, de surcroît, la presse allemande a dit beaucoup de bien de ce recueil. J’ai donc amorcé la lecture de Bêtes féroces, bêtes farouches avec certaines attentes (ce qui n’est jamais la meilleure attitude pour aborder une œuvre). J’ai rapidement été agacé à la lecture de la première nouvelle, « Il comandante », tant par le propos, le ton, le style résolument nouvelle écriture. Âgée de 33 ans, une jeune femme, que l’on devine vive et jolie, vient de subir une opération pour traiter un cancer de . . .
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