Elle a vraiment existé ; Alice Ernestine Prin était la muse de plusieurs artistes du Paris des années 1920. À la fois modèle, modiste, meneuse de revue, celle que l’on surnomma « la reine de Montparnasse » a posé pour de grands photographes comme Brassaï ou Man Ray et pour des peintres comme Kisling et Kees van Dongen, qui l’ont transformée en une icône culturelle des Années folles.
Entre le roman et le récit, Avec ou sans Kiki débute comme un pèlerinage culturel, à un siècle de distance, dans le Paris des 6e et 14e arrondissements où vécut Kiki de Montparnasse (1901-1953), à l’époque effervescente des mouvements dadaïste et surréaliste dont elle fréquenta assez peu les membres, à part son mentor Man Ray, à la fois artiste et cinéaste d’avant-garde. C’est d’ailleurs le torse charnu de Kiki que l’on peut contempler en couverture du beau . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion