Son premier roman, De vengeance (2017), racontait avec un humour grinçant la vie d’une traductrice qui prenait plaisir à punir ou même à tuer ceux qui, selon elle, le méritaient. Dans ce deuxième roman, l’autrice née à Chicoutimi imagine cette fois la fin du monde provoquée par une mutation du virus de la rage.
Émeraude Pic est une biologiste québécoise spécialisée dans les écosystèmes marins complexes. Elle s’est fait remarquer en reproduisant un récif corallien à son domicile. D’abord à l’emploi de l’aquarium du Parc nature de Saint-Félicien, elle participe ensuite à une mission scientifique internationale au cœur de l’Arctique. Au même moment, une pandémie de « rhabdovirus » éradique 99,999 % de la population mondiale. Les circonstances entourant cette catastrophe planétaire auraient pu susciter un récit détaillé. Kurtness n’en fait pourtant qu’un motif secondaire, un point de chute, multipliant les séquences et les . . .
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