Inventaire de l’atelier : ces mots invitent celui ou celle qui aborde le dernier ouvrage de Louise Warren à explorer son lieu de travail, certes, mais surtout à l’accompagner au fil de la gestation d’un écrit et de sa fabrication. Dès les premiers fragments, le lecteur convié dans l’atelier aux heures où l’écrivaine s’y trouve peut l’écouter penser. Elle s’attarde aux objets qui s’offrent comme filons à suivre. Elle se poste à la fenêtre pour regarder la lumière se répandre sur le lac. Par ses mots, ses images, elle introduit son hôte dans le vif de l’émotion subtile que le spectacle soulève en elle. Puis elle repasse avec lui le seuil de l’atelier, quitte la maison pour le bois, la ville ou le studio d’une peintre à Budapest.
L’atelier déborde ses limites physiques. Le lieu où se forge l’écrit est cet espace de recueillement qu’il nous est donné de d . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion