Dans son deuxième roman, Véronique-Marie Kaye met en scène une femme forte mais superficielle. Dotée d’une extrême confiance en elle, d’une beauté à tout casser, d’un étonnant don pour la joie, Andréanne a néanmoins navigué dans une vie peu simple (trois mariages et trois divorces, un frère ayant une santé mentale fragile, des relations sexuelles souvent décevantes).
Elle a pourtant fini par se construire un quotidien confortable entre le centre sportif où elle travaille, les hommes qu’elle conquiert et un vilain penchant pour le voyeurisme. Elle surfe sur la vie, bizarrement incapable de toute profondeur. Deux rencontres sont censées bouleverser les choses : l’amant Nicholas et la locataire Clothilde.
Si une telle trame peut laisser croire qu’il s’agit d’un roman psychologique sur l’émancipation ou la découverte de soi, détrompez-vous ! Il y a quelque chose de « cartoonesque » chez Kaye : des personnages volontairement caricaturaux, un mordant comique et une . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion