Lauréat du prix Goncourt 2012 pour Le sermon sur la chute de Rome, Jérôme Ferrari revient en force avec un roman qui interroge notre rapport à l’image, comme l’indique son titre.
Chacun des chapitres prend ici appui sur une photographie, dont certaines sont l’œuvre de photographes connus, accompagnée d’une brève description, d’une indication de lieu et d’une date, et rappelle le plus souvent des épisodes troubles du siècle dernier : l’évocation de la folie meurtrière des hommes qui se perpétue et se propage comme un mal incurable.
Le réquisitoire contre ce que Jérôme Ferrari, qui enseigne également la philosophie en Corse, appelle cette terrible fièvre qu’est la nostalgie de la guerre, s’incarne dans le personnage d’Antonia. Pour son quatorzième anniversaire, l’oncle et parrain d’Antonia, qui a également la charge des âmes de son village, lui offre un appareil photo. Espère . . .
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